la traversée du labyrinthe

lundi 28 septembre, de 20h à 22h : Atelier d'écriture
Vivre son chemin d'écriture
avec Clodine Bonnet.
Cinélégende, 51 rue Desjardins, Angers
Participation : 5 € (inscription : 06 24 78 19 07)

mardi 29 septembre, 20h15 : Film
Dédales (France/Belgique, 100 min) de René Manzor, avec présentation et débat en présence du réalisateur.
Cinéma 400 coups, 12, rue Claveau, Angers, tél. : 02 41 88 70 95
Tarifs habituels aux 400 Coups : 7,30 €, réduit 5,90 €, carnets 5 € ou 4,40 €

mercredi 30 septembre, 19h15 : Conférence Michel Cazenave
Labyrinthes : mythe et actualité
Amphithéâtre Volney - Faculté de Droit Saint-Serge - 13, Allée François Mitterrand - Angers
Participation aux frais : 2 €

jeudi 22 octobre, 19h30 : Débat "Psychiatrie et cinéma"
à propos du film Dédales et des cas de personnalité multiple
animé par Philippe Grosbois
Amphithéâtre Bonadio - IPSA (Université Catholique de l'Ouest) - entrée par la rue Merlet de la Boulaye côté ESEO - Angers
Participation aux frais : 3 € - gratuit pour les étudiants

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Commentaire

S'appuyant sur des cas réels observés aux États-Unis, le réalisateur a projeté dans le langage cinématographique du thriller les conflits et les interrogations que le trouble de la personnalité multiple peut générer.

Dès lors ce qui peut, dans un premier temps, apparaître comme des artifices de mise en scène se trouve parfaitement justifié dans la continuité narrative. Loin de relever d'un esthétisme gratuit, les incohérences, les confusions entre personnages, les lapsus temporels expriment la simple logique et se contentent de décrire un état mental : tout devient signe, clef pour déchiffrer l'énigme identitaire. Il en va ainsi pour cette caméra qui se retourne vers l'interrogateur, pour les subtils jeux de miroir ou pour ces tours de passe-passe des dés, qui passent d'une main dans l'autre, d'un personnage à un autre.

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Thèmes mytho-légendaires

(à lire de préférence après avoir découvert le film)

Dans DEDALES, le labyrinthe c’est l’individu, avec ses couloirs qui se ressemblent, qui nous éloignent ou nous rapprochent de qui nous sommes vraiment, avec ses contradictions où l’on peut se perdre. Le Monstre prisonnier, c’est notre différence. (...) Elle nous fait honte, souvent. Nous la libérons parfois. Ariane, la sœur du monstre, c’est ce qui séduit chez nous. Comme elle, nous détenons la clé qui ouvre toutes nos portes. Comme elle, nous sommes prêts à nous trahir pour l’amour d’un étranger. Nous devons tout à cet architecte qui a façonné notre caractère et qui peut tout justifier, jusqu’à nos actes les plus invraisemblables. Toutes ces personnalités sont là, en chacun de nous. Tôt ou tard, il nous faudra les rencontrer.
René Manzor

Dédales affiche ouvertement ses clefs mythologiques : l'intériorisation du mythe du labyrinthe. D'emblée le générique nous entraîne au creux des méandres du signe identitaire que constituent les empreintes digitales, suggérant toute la complexité de l'individu. Et la suite fait interagir les différents acteurs du mythe qui prennent corps sous nos yeux.

Le spectateur est convié à s'engager dans un parcours semé d'embûches, de questionnements et d'indices, que les personnages vivent comme autant d'épreuves : à la fois une recherche de vérité, une quête de soi, et un combat contre le monstre qui est tapi dans l'ombre.

La mythologie et l'histoire des religions nous enseignent que le sacrificateur s'identifie volontiers avec la victime. Le scénario ici fait coïncider les protagonistes dont les démarches se confondent : la patiente criminelle, le policier enquêteur et le psychiatre ; Dédale le bâtisseur du labyrinthe (cette toile de logique que Claude avait tissée autour d'elle et qui ne finissait de grandir à chaque question), Thésée le héros qui s'engage dans les obscures profondeurs, Ariane qui lui apporte son aide et le Minotaure qui supporte l'assaut. Comme dans le mythe originel, un nœud de volonté et de fatalité dont l'enjeu est la conquête de l'intégrité physique et morale.

Cette plongée, cette descente aux enfers, est scandée par la recherche du visage, du moi dans les miroirs ou dans l'œil de la caméra. Il s'agit d'un véritable travail d'introspection, ce qui nous ramène au rôle traditionnel du labyrin-the en tant que révélateur, support d'initiation : le parcours, l'épreuve permettent de se recentrer sur soi. En cela le choix du thérapeute dans le film n'est pas anodin : n'est-ce pas le malade qui, lui-même, doit se prendre en mains, faire le chemin ? Chacun crée son propre labyrinthe, et s'y enferme en compagnie du monstre, de ses pulsions les moins avouables ; et il est appelé à y célébrer un sacrifice rituel, afin d'échapper à une réalité encore plus terrible, plus insupportable.

Il n'y a qu'un seul moyen de tuer les monstres : les accepter.
Julio Cortázar

Par là, Dédales s'inscrit dans la logique de la lutte des dieux contre les démons ou les Géants, ou bien du héros contre les dragons qu'il est plus important de dominer ou de tenir à distance raisonnable que d'éliminer. Le monstre est part intégrante de nous comme de la société, ses pouvoirs sont considérables et il peut être dommageable de nier son existence. En réalité la vraie victoire c'est pas de tuer le monstre, mais de sortir du labyrinthe. Mais en sort-on jamais ? L'expérience ne saurait en tout cas laisser indemne, elle pose plus de questions qu'elle n'en résout, et l'on ne s'arrache à un labyrinthe que pour en pénétrer un autre.

Il faut encore noter que Claude, personnage androgyne aux multiples personnalités, est désigné par son nom comme un personnage boiteux, « claudiquant », dont les pieds sont posés dans des mondes différents. N'est-ce pas ainsi que la mythologie décrit les êtres participant à la fois de la nature humaine et de l'au-delà, à commencer par Héphaistos, le divin forgeron que Dédale surpasse par son ingéniosité ? L'oie également est réputée claudiquer, celle-là même que l'on suit le long du labyrinthique jeu de l'oie. Et de fait, comme dans ce jeu, la progression du, ou plus exactement des personnages est guidée par les dés, qui organisent le hasard de la pérégrination, et qui sont peut-être aussi une clef pour le mot « dédale », que Michel Leiris définit ainsi : Les dalles y sont des dés qui changent et se dédoublent.

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le mythe

Le thème, graphique ou spatial, du labyrinthe est immémorial ; il traverse toute l'histoire de l'humanité. Présent dès le paléolithique, il a été adopté par les différentes civilisations jusqu'à venir stimuler l'imagination de nos artistes, écrivains ou créateurs de jeux.

Sa première trace monumentale s'en trouverait en Egypte, près du lac Moéris. Bâti, il y a quelque trente-huit siècles, par Aménemhet III, ce palais était considéré comme l'une des sept merveilles du monde. Il a notamment été décrit par Hérodote : Trois mille chambres dont la moitié se trouve hors de terre et l'autre en dessous... Pour les chambres situées sur terre, elles surpassent toutes les œuvres accomplies de la main de l'homme. Il y a des issues par les toits, des contours et circuits différents pratiqués dans les salles avec tant d'art que nous étions pris d'admiration. On passe des salles dans les chambres et de celles-ci dans les appartements...

Il servit, dit-on, de modèle pour la construction du labyrinthe de Cnossos, en Crète, « la maison de la double hache », qui est à l'origine de l'un des mythes fondateurs de l'Antiquité grecque, aux multiples ramifications et implications, en-trées et issues. Sa formulation repose sur le récit de la rencontre de Thésée et du Minotaure, elle-même au cœur d'une impressionnante constellation mythique qui n'a pas manqué d'engendrer une abondante littérature :
- la naissance du roi de Crète Minos, fils d'Europe que Zeus séduisit en arborant la forme d'un taureau ;
- l'accouplement de sa femme Pasiphaé avec le taureau envoyé par Poséidon, taureau qui sera plus tard capturé par Héraclès ;
- la mise au monde par Pasiphaé du Minotaure, monstre mi-homme mi-taureau ;
- la construction par Dédale du labyrinthe dont nul ne peut s'échapper et où Minos emprisonne le Minotaure ;
- le taureau de Marathon tué par l'athénien Thésée ;
- la mort à Athènes du fils de Minos, Androgée, piétiné par un taureau furieux ;
- le tribut dont les Athéniens doivent en conséquence s'acquitter vis-à-vis de Minos : sept jeunes hommes et sept jeunes filles qui sont périodiquement livrés en pâture au Minotaure ;
- la décision de Thésée, le fils du roi Egée, d'affronter le monstre ;
- l'aide providentielle qu'Ariane, la fille de Minos, apporte à Thésée sous la forme du fil qui lui permettra d'échapper au labyrinthe, et la mise à mort du Minotaure ;
- l'abandon par Thésée d'Ariane sur l'île de Naxos, et son union tragique avec la sœur de celle-ci, Phèdre ;
- l'enfermement de Dédale et de son fils Icare dans le labyrinthe, et leur évasion par les airs, qui s'avérera fatale pour le jeune homme...

Ces récits rendent compte de l'importance historique d'une antique dynastie crétoise, de toute évidence placée sous le signe du taureau, et du transfert ultérieur de la suprématie régionale à Athènes.

Sur le plan symbolique, Thésée apparaît comme un héros solaire civilisateur qui va, au fond de la caverne matricielle, affronter les forces brutes, sou-terraines incarnées par le Minotaure. L'épreuve, teintée d'angoisse et d'espoir, se déroule en deux temps complémentaires : d'abord la descente dans les entrailles de la terre, la pénétration d'un domaine ténébreux ; puis la victoire remportée sur le monstre, suivie du retour à la lumière. Selon le schéma universel de l'initiation (mort et renaissance), après avoir découvert la part obscure, animale de son être, Thésée parvient à la dominer et à s'affirmer en tant qu'homme.

Le labyrinthe est donc, au même titre que la mer que sillonne Ulysse ou que la forêt du Petit Poucet, le lieu d'une aventure héroïque en même temps que d'une expérience intime. Il matérialise une victoire sur la mort (Thésée, comme Ulysse, Hercule, Enée ou Orphée, visitera de son vivant les Enfers). Il est aussi un signe magique de protection  : placé aux portes des villes ou des maisons, il piège les démons et les êtres malveillants qui, tels le Minotaure, tombent dans ses mailles (une des étymologies possibles pour le mot est « nasse, filet de pêche »).

Le symbolisme se déplace au Moyen Age chrétien : le labyrinthe figure sur le sol des églises, et en suivre, à genoux, le tracé devient un substitut du chemin de pèlerinage pour ceux qui ne peuvent aller jusqu'à Jérusalem ou Compostelle. On peut à l'inverse considérer que le réseau des routes de pèlerinage, qui invitent à un long cheminement vers l'intériorité, constitue un véritable labyrinthe à l'échelle du continent.

Le labyrinthe en fait n'est a priori pas un lieu où l'on se perd, mais un lieu où ceux qui sont qualifiés, qui le méritent, peuvent se retrouver en eux-mêmes au terme d'un parcours sinueux et imprévisible dont le but n'est jamais si éloigné que lorsqu'on semble le toucher. Très souvent le trajet est unique, il suffit de le suivre, sans risque de s'égarer. Mais on peut aussi être confronté à des choix entre plusieurs chemins dont certains peuvent être des culs-de-sac (on peut en ce cas parler de « dédales ») ; le parcours devient aléatoire, et le succès repose sur certaines qualités dont les principales sont l'intuition et la persévérance. Il est donc deux façons d'expérimenter le labyrinthe : en suivre le cheminement pour parvenir au centre, là où est le monstre ou bien le trésor, ou bien le parcourir en en cherchant l'issue, éviter les embûches, se mettre en danger pour en échapper et accéder au-delà.

La femme est le premier labyrinthe de l'homme.
Jacques Attali

Geste héroïque ou démarche intime, l'entrée dans le labyrinthe peut aussi être considérée comme un regressus ad uterum, un repli vers l'utérus maternel, par engloutissement symbolique dans la gueule d'un monstre ou par pénétration dans un terrain sacré identifié à l'utérus de la Terre-Mère, selon la formule de Mircea Eliade. Le labyrinthe représente un retour aux origines, un ressourcement nécessaire qui renvoie à un univers féminin. La femme n'est-elle pas l'enjeu de la quête d'Orphée au fond des Enfers ? Le personnage d'Ariane en tant que guide tutélaire est indispensable à Thésée, comme le sera Béatrice pour Dante ou que, peut-être, la personnalité féminine interprétée par Sylvie Testud dans le film Dédales.

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le retour du labyrinthe

Jacques Attali, dans ses Chemins de sagesse, met en évidence l'importance de l'expérience du labyrinthe dans l'histoire de l'humanité, tout autant que dans le processus de construction de l'individu : Est-il un jeu dénué d'importance ou bien un rite essentiel ? Une œuvre d'art ou un signal mystique ? Une prison ou une porte du Ciel ? Un lieu d'errance éternelle ou le vrai chemin du Paradis ? Un centre d'initiation ou un reflet de l'ignorance ? Est-il là pour guérir ou pour faire mal ? Conduit-il au péché ou au salut ? Est-il une forme très primitive d'écriture ou un mode particulièrement raffiné d'expression symbolique ?

Il transmettrait en fait aux sédentaires que nous sommes devenus l'antique sagesse des nomades qui devaient affronter les aléas du désert et de l'errance afin d'assurer leur survie. Devenu symbole, rituellement vécu, parfois dansé, il s'est incarné dans des récits fondateurs. Or tous les mythes du labyrinthe racontent d'une façon ou d'une autre cette quadruple histoire : un voyage, une épreuve, une initiation et une résurrection.

Loin de considérer cette tradition comme révolue, Jacques Attali en observe le retour dans notre société contemporaine, aussi bien dans les parcs d'attraction ou les jeux électroniques que dans certaines applications thérapeutiques ou spirituelles, et surtout dans notre façon de vivre et de penser, dans tous les détails de notre vie quotidienne...

L'âge classique, le siècle des Lumières, l'avènement du rationalisme, faisant l'apologie de la raison et de la ligne droite, avaient dénigré les labyrinthes ou les avaient ravalés au rang de jeu de société ; ceux qui ornaient le sol des cathédrales ont été effacés ou dissimulés, les jardins ont été tirés au cordeau, les villes se sont réordonnées autour de grands axes. Mais le regain d'intérêt qu'ils suscitent actuellement trahit l'esprit du temps : Le dédale est de retour. La ville redevient labyrinthe ; dans l'économie de marché, les réseaux de pouvoir et d'influence, les organigrammes d'entreprises ou d'administrations, les cursus universitaires, les carrières, à son image, ne sont plus des lignes droites, mais faits d'une succession de chausse-trappes, de fausses pistes, de culs-de-sac, de centres jalousement gardés. Richesse et pouvoir se trouvent désormais au fond d'un labyrinthe.

Les aiguillages ferroviaires, les nœuds autoroutiers, les puces électroniques, le mode de navigation sur Internet, ou le simple achat d'un billet SNCF ne sont-ils pas, au même titre que les réseaux du système sanguin, les circonvolutions du cerveau ou le cheminement secret de la pensée, autant d'exemples de labyrinthes, plus ou moins aléatoires, qui gèrent notre vie ? Et ne peut-on pas considérer que Tokyo, enchevêtrement de quartiers, de rues, d'escaliers sans noms ni signalisation, renoue avec les villes-dédales du Moyen-Age ?

On peut s'interroger : s'agit-il d'un retour de l'homme à un état nomade, de la valorisation de l'esprit d'aventure, ou bien d'une simple apologie de l'opportunisme qui caractérise notre époque ?

Il en va de la fiction comme de la réalité. Les jeux empruntent la logique du labyrinthe. Et chaque roman, chaque film semble vouloir proposer, d'une certaine façon, un cheminement où se mêlent détermination et hasard. Ouvrir un livre, c'est comme entrer dans un labyrinthe ; le lire, c'est le traverser. (...) Les grands récits mythologiques sont tous construits comme les récits de traversées de labyrinthes. Et nombre de ces récits pourraient se conclure comme le Pickpocket de Robert Bresson : Oh Jeanne, pour aller jusqu'à toi, quel drôle de chemin il m'a fallu prendre.

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labyrinthes en anjou

C'est à Woodstock, en Angleterre, qu'Henri II Plantagenêt, comte d'Anjou, aurait fait construire un labyrinthe pour y enfermer sa maîtresse Rosamonde dans une chambre dont lui seul connaissait l'entrée. La légende raconte qu'Aliénor, ayant soudoyé des gardes, découvrit la chambre et assassina sa rivale.

Le roi René avait créé un « dedalus » dans les jardins du château de Baugé.

Il y avait un labyrinthe paysager (la « carte du tendre ») dans le parc du château du Lathan, à Breil. Il en subsiste une galerie souterraine circulaire.

Chaque été, des labyrinthes tracés dans des champs de maïs accueillent les visiteurs, à la Petite-Dube (Sainte-Christine) et à Chaumont d'Anjou.

A proximité, le parc du château de Villandry (37) propose un célèbre labyrinthe de haies, les jardins labyrinthiques des Folies-Siffait au Cellier (44) dominent la Loire, et le château de Poncé-sur-le-Loir (72) abrite un labyrinthe de verdure.

Mais c'est sans doute dans le sous-sol de l'Anjou que l'on trouve les labyrinthes les plus authentiques . Les déda-les des souterrains-refuges creusés dans le tuffeau du Saumurois visaient délibérément à égarer et à piéger les assaillants, tandis que toutes les cavités, carrières, champignonnières, ardoisières... qui irriguent le sous-sol du département développent un formidable dédale de galeries où il est aisé de se perdre. Il n'est que de citer, parmi ces lieux qui nous invitent à rêver et dont certains sont visitables, les Perrières de Doué-la-Fontaine, les caves à vin du Saumurois, l'Hélice Terrestre à Saint-Georges-des-Sept-Voies ou la Mine Bleue à Noyant-la-Gravoyère.

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biblio-filmographie

. Jacques ATTALI, Chemins de sagesse - Traité du labyrinthe, Fayard, 1996
. Jeff SAWARD, Labyrinthes, Flammarion, 2003
. Paolo SANTARCANGELI, Le Livre des labyrinthes. Histoire d'un mythe et d'un symbole, NRF, 1974
. Myriam PHILIBERT, Le Labyrinthe – Un fil d'Ariane, Rocher, 2000
. Jean-Pierre BAYARD, Symbolisme du labyrinthe, Editions du Huitième Jour, 2003
. John et Odette KETLEY-LAPORTE, Chartres – Le labyrinthe déchiffré, Ed. Jean-Michel Garnier, 1997
. Labyrinthes. Du mythe au virtuel, Paris Musées, 2003
. André SIGANOS, Le Minotaure et son mythe, PUF, 1993
. Paul de SAINT-HILAIRE, L'Univers sacré du labyrinthe, Robert Laffont, 1992

. roman sur les personnalités multiples : Flora RETHA SCHREIBER, Sybil, 1973

. Francesco COLONNA, Hypnerotomachia Poliphilii (Le Songe de Poliphile), 1499
. Franz KAFKA, Le Procès
. Jorge-Luis BORGES, Labyrinthes, Le Jardin aux sentiers qui bifurquent, La Bibliothèque de Babel,...
. André GIDE, Thésée

quelques films labyrinthes :
. Woody ALLEN, Ombres et brouillard, 1992
. Stanley KUBRICK, Shining, 1980
. Joseph MANKIEWICZ, Le Limier, 1972
. Jim HENSON, Labyrinthe, 1986
. Vincenzo NATALI, Cube, 1999
. Christopher NOLAN, Memento, 2000
. Robert BRESSON, Pickpocket, 1959
. Orson WELLES, La Dame de Shangaï, 1947
. André DELVAUX, Un soir un train, 1968
. Jean-Jacques Annaud, Le Nom de la Rose, 1986
. Wojciech HAS, Le Manuscrit trouvé à Saragosse, 1965
. Carl Th. DREYER, Vampyr, 1932
. Howard HAWKS, Le grand Sommeil, 1947
. Peter GREENAWAY, Drowning by numbers, 1988
. Alain RESNAIS, L'Année dernière à Marienbad, 1961, Toute la mémoire du monde, 1956 Le Chant du styrène, 1958
. Guillermo DEL TORO, Le Labyrinthe de Pan, 2006

Patrick MANAIN, Dans les profondeurs de l'Anjou, 1993

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Les intervenants :

Michel cazenave

Philosophe et écrivain, Michel Cazenave est un fidèle intervenant de Cinélégende.Il anime l'émission Des vivants et des dieux sur France Culture.

Spécialiste entre autres de la réflexion jungienne, il s'intéresse tout particulièrement au symbolisme et aux religions. Il est l'auteur de nombreux ouvrages. On lui doit entre autres :
* Jung, l'expérience intérieure, Le Rocher, 1997
* La subversion de l'âme - Mythanalyse de l'histoire de Tristan et Iseut, Seghers, 1981
* La Science et les figures de l'âme, Le Rocher, 1996
* Figures de l'Eros, P. Solié 1986
* direction de Carl Gustav Jung, L'Herne, 1990
* direction de L'Encyclopédie des symboles, Le Livre de Poche
* direction de Sciences et symboles – Les voies de la connaissance, Albin Michel, 1986
* Chants de la Déesse (poèmes), Le Nouvel Athanor, 2005

Plongeant jusque dans la préhistoire, de la psyché humaine et du dédale où était enfermé le Minotaure jusqu'aux labyrinthes des jardins anglais – sans oublier la cathédrale de Chartres -, le labyrinthe a toujours représenté l'énigme de notre âme, le parcours difficile vers le divin, la quête initiatique où, à travers les épreuves et les risques de perdition, nous sommes tenus de nous engager pour nous confronter à notre centre le plus haut.

pour faire connaissance avec Michel Cazenave  : http://www.michelcazenave.fr

clodine bonnet

Intervenante en ateliers d'écritures et en récits de vie, Clodine Bonnet aime travailler autour des lieux et des objets à la fois porteurs d'histoires particulières et vecteurs de symboles universels.

En animation de groupes, son expérience de formatrice permet à chacun de développer sa propre écriture qu'elle soit ludique, intime, ou autres. En collecte de récits de vies, son écoute mêlée aux paroles dites révèlent la particularité des uns et des autres, dans un lieu, un temps donnés.

Ses interventions se passent dans différentes structures éducatives ou culturelles, dans des lieux de vies, de soins... Ou aux domiciles de particuliers... Partout où les mots sont liens et liants !

pour faire connaissance avec Clodine Bonnet  : http://porte-plume.ecriture.over-blog.com

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